samedi 10 mai 2014

6e jour - départ tardif

Pour ceux qui ont lu le blog d'hier (et vous êtes plus de 50, merci public) vous savez qu'aujourd'hui c'est fumant. Et le revers de la médaille est dur quand aux premières lueurs de l'aube, vers 9h30, le ciel est gris. On se croirait le soir.
Pas de repos pour les braves, ou en tout cas pas trop. Il faut toujours nettoyer et ranger les reliefs du repas de la veille. Encore merci au lave-vaisselle pour sa contribution répétée au labeur lavomatique.
A 10h, c'est le briefing météo. Aujourd'hui et pour changer, François est pessimiste. L'humidité n'a pas prévu de partir tout de suite. Il y a un peu de vent de nord ouest ou presque. Rien de bien folichon (surtout, ne pas hésiter à recaser des expressions vieillottes) ce qui amène même le directeur des vols à annoncer un report du briefing à 14h. En attendant, vaquons.
La cuisine s'organise comme d'habitude, de façon professionnelle et massive. Aujourd'hui aux courses, on prépare déjà la soirée de clôture. Autant dire que certains magasins doivent fermer après notre passage.
Le briefing de 14h n'a pas lieu, il fait toujours gris. Mais comme il faut remonter le K13 de Chantal qui est toujours dans la remorque depuis la Ramière de la veille, tout le monde se dirige en piste. Trois groupes, trois objectifs. Les volants, avec un remorqueur et le CLAM, vont tâter de la pente. Les montants, autour de la remorque cobra, assemblent un K13. Les glandants, hésitent entre les deux autres options et s'assoient pour mieux y penser.
Le K13 est monté vite, aussi vite que Frédo et Pédu descendent de la pente. Quelle pente d'ailleurs ? Oui bon.
Mais Frédo insiste, et sa motivation entraîne d'autres décollages, dont l'Italie et la Suisse. Même le Zlin de l'APPARAT s'y met.
Les premiers essais ne sont pas bien concluants, et la demi-heure peine à être dépassée. La pente n'en finit pas de commencer à donner. Il fait toujours gris.
Afin d'anticiper leur départ le lendemain, le CILS et le SANO sont mis en remorques. L'attelage de ce dernier est orné du Solex acheté quelque jours plus tôt.
Depuis Toulouse, l'appel des barrages se fait entendre. Frédo, Pédu, Steph, Luc... les fanas du ballon ovale s'en vont vers une victoire au Stade. Ils laissent notamment le CLAM, qui ne reste pas longtemps au sol puisque Thomas et Olivier se laissent tenter par un petit vol. Le record est à 35 minutes et ça ne tient toujours pas? Autant aller jouer. Le 2066 vient de décoller, c'est le bon moment.
A côté de la tour, un acte de sport étonnant avec le directeur des vols qui fait le plein du midour. La seule vraie pompe du moment est encore au sol.
45 minutes plus tard, les deux K13 tiennent encore par des bouts de ficelle sur les contreforts du Massif Central. C'est quand même bien meilleur qu'en début d'après-midi et de petits thermiques permettent d'espérer mieux. Pour 50m de plus que le 2066, le CLAM réussit à s'accrocher juste un peu plus longtemps pour attendre les tâches de soleil qui pointent en bas de la pente. Ça commencer à tenir un peu mieux, on dirait même que des rues se forment. Inutile toutefois d'être téméraire. Les tentatives d'aller voir le joli cumulus un kilomètre plus loin se termine souvent par un retour au ras des cailloux. Henri réussit tout de même à atteindre presque Revel. Franck tourne un moment au cul des mulus, St Crépin persiste à larguer bas et Gaby finit ses atterrissages en bout de piste nord.
Record de la journée : 1h30 pour le CLAM. C'est beaucoup plus que ce qu'on osait espérer en voyant le ciel du matin. Histoire de bien finir, on lance un dernier duo de décollages avec le couple Bernage dans le 2066, et le frérot en place avant du NB pour prendre des photos. Il reste peu de lumière du jour et le 2066 fait un peu l'effet d'un planeur gris sur fond gris. On se croirait le matin. Mais le photographe est talentueux et il nous sortira de beaux clichés. Et puis un petit vol en formation ça fait toujours plaisir.
On range, on abrite les remorques.
Une pensée pour ceux qui sont allés à Toulouse pour voir la défaite du Stade. Du hall de montage, on la voit aussi bien avec un verre à la main, puis une assiette en face de soi.
A table ce soir, on mange italien. Vous souvenez-vous du risotto de St Crépin 2013 ? Et bien ce soir c'est la rebelote, agrémentée de saucisse du Lauragais pour la couleur, mais aussi d'un dessert également italien, à base de mascarpone et avec un petit goût de café qui... miam !
Demain c'est fumant.

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