mercredi 14 mai 2014

Statistiques de la rencontre 2014

Entre le 3 et le 10 mai :
  • Heures de vol : 109h35
  • Nombre de vols : 147
  • Nombre de décollage voiture : 40
  • Nombre de pilotes et copilotes : 56
  • Dont nombre de femmes : 9
  • Nombre de journées de vol : 6
  • Nombre d'épreuves : 4
  • Dont nombre de circuits : 3

mardi 13 mai 2014

Résultats finaux et soirée de clôture

Mais bon sang ils font quoi sur ce blog ? C'est pas possible ça fait déjà 2 jours que c'est fini et il n'y a toujours rien. Si ça continue je vais me plaindre et je vais appeler la fédé pour faire fermer cet organe de journalisme parallèle publié dans un club anarchiste.
Non ami lecteur, tu n'as pas été oublié, ne te fâche pas. Et si tu veux appeler la fédé, n'hésite pas son président Bialès était avec nous jusqu'à dimanche matin. Il l'est encore de cœur. Mais en fait, lecteur, je dormais. Il faut un peu de sommeil pour récupérer de cette semaine bien chargée en activités, en émotions, en calories.
La fin donc, j'y viens. Commençons donc par le début.
Aujourd'hui samedi 10 mai, comme dirait la corédactrice du blog, heureusement disparue. Ou plutôt rentrée chez elle ce qui est plus triste. Pour ceux qui sont chez elle. Mais oui tu nous manques. Un peu. Ou en tout cas tu as laissé comme un vide. Enfin un silence. Julie le comblera, t'inquiète.
Ce samedi, c'est fumant. Pas dès le début, mais la brume matinale de 11h se dégage toujours pour laisser place au beau temps. C'est ce que dit le Druide, et ce jour là il a raison. Le briefing du matin (réglé en 10 minutes, d'autres directeurs des vols pourraient s'en inspirer) annonce une mise en piste à 13h30, des décollages à 14h, et une éventuelle épreuve Revel - Dourgne. La chapelle de Dourgne, ou plus officiellement la capellette St Ferréol. Soyons précis.
Dans la foulée d'une semaine avec des décollages pas forcément pressés, on prend le temps de manger. Certains entrent les points dans le GPS, d'autres non. Notons que ceux qui n'entrent pas les points ne sont pas forcément ceux qui connaissent la région mais chacun fait-fait-fait ce qui lui plaît-plaît-plaît.
La mise en piste se fait dans un joyeux désordre. Comme c'est samedi, on laisse un K13 pour l'instruction. L'équipage du NB part donc dans le NC. L'équipage du NC ne partira pas ce jour faute de commandant de bord. Le 2066 et le CLAM sont fidèles à leur poste. Le CK aussi. Le QD est piloté par Jacques, qui n'est pas de Puivert mais on n'est pas à un mélange près.
Les cumulus gonflent bien, l'épreuve est confirmée, ça va swinguer ! Julien et Flo en 2066, Frédo et Pédu en CLAM, prennent le départ rapidement. Ca coince un peu au virage de Revel, mais après ça redevient bon aux alentours du relief. Les premiers tours se font en 40 ou 45 minutes. On se chauffe, on se teste. On regarde les champs. Dans le NC, Henri et Olivier partent un peu plus tard, sur les traces de Franck et Jacques dans le QD. Ensemble et dans rien à Revel, les deux planeurs avancent vers Dourgne. A 700m et dans toujours rien, le NC décide d'avancer quand même vers de beaux champs alors que le QD se sent mieux de retourner maison. Finalement bon choix du NC qui raccroche et tourne. Lentement, certes.
Pendant ce temps, le CK se traîne auprès du lac de St Ferréol, en demandant à la radio quel est la position exacte du point de virage à Dourgne. Touriste.
Les cumulus forcissent, les équipages tournent et on refait le circuit. Le 2066 et le CLAM accélèrent et se rapprochent de la demi-heure. En piste, l'activité VVMN bat son plein avec du K8, du Twin (en solo), de l'école. Bravo à Nico qui fait un beau 2h30 pour son retour en solo après des mois d'absence. Bravo à Flo pour son vol d'une heure alors que tout le monde pensait ranger.
Le CECK profite de la grisaille de fin de journée pour démonter. On les aide, évidemment, et on se renseigne sur les performance de la journée. 28 minutes. Ah ben p... Mieux que les planeurs locaux, et pas ridicule vu que l'ASH a tourné le circuit en 18 minutes. Ca nous fait un beau 76 km/h de moyenne, bien joué pour un touriste. C'est bon pour le classement ça, on verra bien au général.
Aparté sportive avec la suite des barrages du Top 14. Castres va battre Clermont sur son terrain. Ca fait tellement plaisir que même les toulousains esquissent un sourire. Voire un drapeau.
Le coucher de soleil approche et on aimerait bien ranger. Mais Olivier a une passagère qui arrive à 20h30. Il est 19h30, l'apéro est presque servi, l'attente va être longue. Petit vol de retardement pour Chewb et Flo, et enfin la demoiselle arrive. Sans avoir le temps de donner son avis, elle est installée dans le planeur et le coucher de soleil est observé du ciel. Un petit passage à l'apéro en finale et la journée de vol est finie. Reste toute la soirée.
Apéro !!!
Après quelques bières d'échauffement, le punch est servi. Pardon les punchs. Normal et fruits rouges. Classique. Et puis on le droit : demain on ne vole pas.
Et si on ne vole pas, c'est que c'est fini. Et si c'est fini, c'est la remise des prix. Passons la parole aux directeurs des vols qui nous donnes les résultats : 1er et 2e, deux équipages de la Montagne, qui sont loin devant les suivants. Mais 3e, avec une très bonne remontée grâce à la dernière épreuve, le CK de St Crépin monte sur le podium. Equipage de la montagne sans majuscule mais avec panache, il prouve s'il en était besoin que la compétition n'est terminée qu'après la dernière épreuve.
Ce soir nous sommes presque 40, il y a une grosse organisation en cuisine, orchestrée par Julien comme toute la semaine. En salle, l'apéro se termine sur un montage vidéo des meilleurs moments de la semaine par le photographe officiel de la rencontre. Oh cé bo !
L'entrée est servie à l'assiette, parce qu'on est pas chez mémé : œuf mollet en couverture de miettes de jambon sur lit de piperade. Le service est impeccable, le maître d'hôtel désigne un responsable par table et deux pour celle de Puivert parce qu'on ne sait jamais si Gaby a vraiment entendu quand on lui parle.
Attente en vue, il faut faire patienter les convives. C'est parti pour quelques vidéos des archives : la vidéo des vols de St Crépin 2013, le film de St Crépin 2013, et c'est déjà 45 minutes de gagnées, assez pour que le chef rattrape le retard sur le plat. Ca valait le coup d'attendre. Veau au four avec sa sauce dont-j'ai-oublié-la-composition-mais-qui-contient-sûrement-de-la-crème, asperges, champignons, pâtes. Re-miam.
On enchaîne avec du fromage et un dessert dont on se souviendra surtout qu'il était nappé de chocolat. Et pour ceux qui ont trouvé la casserole (en face de Flo, tiens donc...), c'était très nappé.

forte présence féminine à cette soirée de clôture

On ban-zobbe encore quelques participants mais et la soirée passe doucement au bar et en musique. Ca danse un peu, mais juste un peu. Uniquement à deux au début (west coast swing et salsa) puis un peu de bon vieux métal pour profiter de l'absence du DJ habituel.
Les paupières tombent, on passe encore quelques vidéos des archives, puis on va se coucher. Il est 4h du matin et demain il faut ranger.
Aujourd'hui, dimanche 11. Moins fort s'il vous plaît.
Pour faire court, il y a eu des réveils criminels (bipbipbiiiip) dès 8h. Et ce qui est fou c'est que certains étaient déjà levés. Complètement n'imp'. Le trésorier s'essaie à la comptabilité de lendemain de soirée. St Crépin s'en va dans la brume.
Sous caféine et avec un &oeilig;l au moins d'opérationnel, la petite équipe de courageux finit la vaisselle, range les tables et les chaises, rend le hangar à Bernard et le bar à la cantine. Un reste de pâtes, beaucoup de fromage italien, une tomate cerise. On va se rentrer, demain il y a école.

samedi 10 mai 2014

6e jour - départ tardif

Pour ceux qui ont lu le blog d'hier (et vous êtes plus de 50, merci public) vous savez qu'aujourd'hui c'est fumant. Et le revers de la médaille est dur quand aux premières lueurs de l'aube, vers 9h30, le ciel est gris. On se croirait le soir.
Pas de repos pour les braves, ou en tout cas pas trop. Il faut toujours nettoyer et ranger les reliefs du repas de la veille. Encore merci au lave-vaisselle pour sa contribution répétée au labeur lavomatique.
A 10h, c'est le briefing météo. Aujourd'hui et pour changer, François est pessimiste. L'humidité n'a pas prévu de partir tout de suite. Il y a un peu de vent de nord ouest ou presque. Rien de bien folichon (surtout, ne pas hésiter à recaser des expressions vieillottes) ce qui amène même le directeur des vols à annoncer un report du briefing à 14h. En attendant, vaquons.
La cuisine s'organise comme d'habitude, de façon professionnelle et massive. Aujourd'hui aux courses, on prépare déjà la soirée de clôture. Autant dire que certains magasins doivent fermer après notre passage.
Le briefing de 14h n'a pas lieu, il fait toujours gris. Mais comme il faut remonter le K13 de Chantal qui est toujours dans la remorque depuis la Ramière de la veille, tout le monde se dirige en piste. Trois groupes, trois objectifs. Les volants, avec un remorqueur et le CLAM, vont tâter de la pente. Les montants, autour de la remorque cobra, assemblent un K13. Les glandants, hésitent entre les deux autres options et s'assoient pour mieux y penser.
Le K13 est monté vite, aussi vite que Frédo et Pédu descendent de la pente. Quelle pente d'ailleurs ? Oui bon.
Mais Frédo insiste, et sa motivation entraîne d'autres décollages, dont l'Italie et la Suisse. Même le Zlin de l'APPARAT s'y met.
Les premiers essais ne sont pas bien concluants, et la demi-heure peine à être dépassée. La pente n'en finit pas de commencer à donner. Il fait toujours gris.
Afin d'anticiper leur départ le lendemain, le CILS et le SANO sont mis en remorques. L'attelage de ce dernier est orné du Solex acheté quelque jours plus tôt.
Depuis Toulouse, l'appel des barrages se fait entendre. Frédo, Pédu, Steph, Luc... les fanas du ballon ovale s'en vont vers une victoire au Stade. Ils laissent notamment le CLAM, qui ne reste pas longtemps au sol puisque Thomas et Olivier se laissent tenter par un petit vol. Le record est à 35 minutes et ça ne tient toujours pas? Autant aller jouer. Le 2066 vient de décoller, c'est le bon moment.
A côté de la tour, un acte de sport étonnant avec le directeur des vols qui fait le plein du midour. La seule vraie pompe du moment est encore au sol.
45 minutes plus tard, les deux K13 tiennent encore par des bouts de ficelle sur les contreforts du Massif Central. C'est quand même bien meilleur qu'en début d'après-midi et de petits thermiques permettent d'espérer mieux. Pour 50m de plus que le 2066, le CLAM réussit à s'accrocher juste un peu plus longtemps pour attendre les tâches de soleil qui pointent en bas de la pente. Ça commencer à tenir un peu mieux, on dirait même que des rues se forment. Inutile toutefois d'être téméraire. Les tentatives d'aller voir le joli cumulus un kilomètre plus loin se termine souvent par un retour au ras des cailloux. Henri réussit tout de même à atteindre presque Revel. Franck tourne un moment au cul des mulus, St Crépin persiste à larguer bas et Gaby finit ses atterrissages en bout de piste nord.
Record de la journée : 1h30 pour le CLAM. C'est beaucoup plus que ce qu'on osait espérer en voyant le ciel du matin. Histoire de bien finir, on lance un dernier duo de décollages avec le couple Bernage dans le 2066, et le frérot en place avant du NB pour prendre des photos. Il reste peu de lumière du jour et le 2066 fait un peu l'effet d'un planeur gris sur fond gris. On se croirait le matin. Mais le photographe est talentueux et il nous sortira de beaux clichés. Et puis un petit vol en formation ça fait toujours plaisir.
On range, on abrite les remorques.
Une pensée pour ceux qui sont allés à Toulouse pour voir la défaite du Stade. Du hall de montage, on la voit aussi bien avec un verre à la main, puis une assiette en face de soi.
A table ce soir, on mange italien. Vous souvenez-vous du risotto de St Crépin 2013 ? Et bien ce soir c'est la rebelote, agrémentée de saucisse du Lauragais pour la couleur, mais aussi d'un dessert également italien, à base de mascarpone et avec un petit goût de café qui... miam !
Demain c'est fumant.

jeudi 8 mai 2014

5e jour - c'est fumant

La météo le disait. Le directeur des vols l'a répété. Les nuages l'annonçaient. Aujourd'hui jeudi, il y a des cumulus partout et des pompes en-veux-tu-en-voilà. Ou presque.
Briefing à 10h, fin à 10h10, avec nombreux de participants absents. Bof. De toute façon c'est simple à comprendre : il faut aller à Gaillac. Ah oui... et en revenir aussi. Facile, c'est fumant.
Au passage notons une évolution de l'âge moyen des participants au briefing. La moyenne baisse. Drastiquement.
Les planeurs sont mis en piste dans la foulée et il reste confortablement avant le premier décollage à 14h. A table donc, il reste du curry d'Amiral, fameux.
à 13h30, les vols sont avancés. Les cumulus sont plats. Le plafond promet 1200m. On va y arriver. Les décollages ne trainent pas avec deux remorqueurs en parallèle. Mais ce n'est pas si top que ça. Derrière le DR400, on sent des palliers, voire des descentes à -1m/s. Ah.
Largage vers 900m pour presque tout le monde, on s'accroche aux pompes. Enfin.. à la pompe. C'est fumant vous êtes sûrs ? Il faut bien commencer, le NB (toque Zitoune, casaque Steph) prend le départ et l'annonce fièrement à la radio. Après quelques kilomètres dans du franchement négatif, c'est le demi-tour vers le terrain. Raccrochage bas. Raté. Posé. Oui mais en fait c'est parce qu'ils avaient oublié la carte SD dans le FLARM. C'est fumant.
Peu après le CLAM (casaque Pédu, toque Frédo) prend également le départ, suivi de peu par le 2066 (toque Tom, casque Juju). Viendront ensuite le QD (toque Fleuch, toque Thierry) et le NC (toque Francky, casaque Luc).
Et là, tout s'enchaîne. On ne sait pas trop qui a commencé, mais les terrains aéro ont décidé d'attirer les K13 de la rencontre. Il y a le 2066 à la Ramière, près de Lavaur. Pas mal déjà pour la distance. Chez nos amis de Bourg, le NC et le QD se posent pour profiter d'un rafraîchissement gracieusement offert par les locaux.

la Ramière

Pendant ce temps, le CLAM avance vers Gaillac, pas haut mais sûrement. Suivi de près par le SANO qui finira au point de virage. Mais le CLAM continue et prend le chemin du retour.
A la Montagne, trois planeurs continuent à essayer de peut-être éventuellement penser à avancer un jour vers le point. Revel est la destination la plus lointaine atteinte. Rien de bien téméraire. Mais au moins ils rentrent. Eux.
Les convoyages de retour s'organisent. Le midour va chercher le NC à Bourg. Le remorqueur de Bourg ramène le QD. Graulhet s'occupe du SANO. Et puisque le CLAM a courageusement réussi à rejoindre Revel, le DR part le chercher. 4 vaches aéro, 4 remorqueurs différents. Toute la région se mobilise pour la Rencontre Internationale ASK13 de la Montagne Noire. Notre renommée n'est plus à faire.
Au bilan, le classement est facile à déterminer. Le voici, avec le classement général à jour :
Les vols ayant finalement fini assez tôt, l'apéro peut commencer et enchaîner sur le tant attendu cassoulet. Une petite salade avant, un splendide plateau de fromage après, et retour au bar où la nièce préférée de Mich est au travail. On sent le talent de la demoiselle. Je précise qu'elle ne boit rien, d'abord parce que ce n'est pas sage, mais aussi à cause de sa tristesse de se faire délaisser par ses amis, ainsi que par T et B.
Demain Le directeur des vols propose la suite de l'épreuve. Frédo repart de Revel, le CK de la Montagne, et Julien de la Rémière à 300m. Ca promet.

4e jour - concours d'atterrissage

Mercredi, c'est la reprise !
Aujourd'hui il fait beau, aujourd'hui ça vole, aujourd'hui c'est fumant. Dès 14h. Euh non 14h30... alleeeeeeeeeez 15h quoi !
Voilà, il fait gris mais on est morts de dalle et donc en piste. Paf, comme ça, c'est le directeur des vols qui l'a dit. Donc on va en piste on fait semblant de s'activer. Un peu. Le directeur des vols a disparu. Est-il à la sieste ? EN fait non, il nous remotive et c'est parti pour l'épreuve ALC du jour : le concours d'atterrissage. Histoire de ne pas sortir tous les K13 pour des petits vols de 5 minutes chacun, nous sortons la vache de Puivert (QD), le CILS suisse et la 2066 de Chantal et donc de la Montagne.
La rencontre étant basée sur un classement par machine et pas par équipage, il faut ruser et réaffecter les machines à d'autres machines. Détails :
Gaby commence sur le QD et se pose correctement. Les critères de notation comprennent :
  • la forme de la PTL : on veut des virages à 30°, des lignes droites, un éloignement correct en vent-arrière, un plan mi-AF
  • l'arrondi, sur la roue principale et sans sortir tous les AF d'un seul coup
  • la précision, distance avant ou après le carré jaune
  • la tenue d'axe en finale, jugé par Franck puis Cora et en liaison téléphonique permanente avec le juge principal
  • la féminité de l'équipage : 1 point avec une fille à bord, 3 points s'il y en a deux
D'autres critères apparaissent au fur et à mesure. Les premiers n'ont donc pas tous les éléments, mais ils auront droit à un 2e essai, ou plus si affinité.
Après Gaby, c'est Seb qui part (pour l'Italie) et Olivier (pour le NB). Puis viendront René pour la Suisse, Frédo pour le CLAM, Les Napo pour St Crépin, Luc pour le NC et Julien pour le 2066 (dans le 2066, dingue). René tente une prise de terrain originale, Luc pose pile sur le carré, Philippe dégage son planeur tout seul, Julien se la pète en recalculant sa VOA. Le directeur des vols invente des règles.
Le concours prend fin vers 18h, les dés sont jetés. C'est à cette heure là que le 1er équipage entièrement féminin prend l'air. Trop tard mesdames.
C'est l'heure de ranger les planeurs, et tout le monde part à l'apéro. Une demoiselle que nous ne citerons pas par peur de se faire taper sur les doigts par sa Tatie... sert des picons et des bières à tout va. Gaby repart sagement et tôt avec son avion dans le soleil couchant. Toujours pas de rayon vert ce soir.
François annonce "à table", mais en fait non. Ruse. Déception. Surprise. En fait, c'est l'heure de l'annonce des résultats. L'épreuve du jour compte à moitié. Frédo est devant et donc reste en tête du général. Pour le reste je vous laisse lire, ou plutôt déchiffrer. Le général est à gauche :
A l'heure du repas, c'est l'Amiral qui est à la manœuvre pour un succulent repas composé d'un curry de porc préparé depuis la veille, mariné, mijoté, bichonné et servi tout comme il faut.
La journée finit bien. Demain c'est fumant.

mercredi 7 mai 2014

3e jour - beaucoup de rien

Aujourd'hui mardi 06 Mai
Hier soir la météo prévoyait du vent d'Autan pour ce jour c'est pour cela que tout le monde s'est levé a 12h ou presque... Il s'est formé plusieurs groupes, François (Olivier) et Sylvie sont restés au club pour passer le balai et finir la vaisselle.
Amiral et Julien sont partis faire les courses pour le mardi et midi et mercredi soir. En effet mercredi soir le repas est fait part l'Amiral. Nous connaissons depuis aujourd'hui tous les menus de la semaine.
Pour le repas de midi le cuistot a prévu du magret et des pâtes, François (Olivier) a très très bien surveillé le barbecue ce qui a causé la perte d'une bonne partie du magret. Revoyons la scène au ralenti.
Tout a commencé avec Julien qui voulait faire cuire le magret a la poêle mais François (François) voulait les faire au barbecue une foi les braises chaudes François (Olivier) a mis les magrets sur la grille, il est ensuite parti téléphoner. Bien joué !!! Evidemment deux minutes plus tard le barbecue est en feu avec les magrets au milieu.
Une équipe menée par Julien sauve les magrets des flammes et les ramène a l'hôpital. Enfin, a la cuisine. Les magrets sont essuyés et les morceaux trop noirs sont retirés heureusement les magrets sont bien cuits on va donc pouvoir passer a table. Le reste du repas se compose ensuite de salade aux noix, de fromage, d'un yaourt pour tout le monde et de deux pour Seb.
Avant le début du repas, René et Sylvie repartent dans leur quête des châteaux cathares. Aujourd'hui ce sont les châteaux de Lastours, quatre tours sur le versant sud de la Montagne Noire.
En fin du repas, de grandes activités sont programmées pour l'après-midi. Sieste, farniente, repos. Ah oui, et inspection de planeur, cuisine et tournage. Sauf qu'il n'y a plus internet. Argh. Déjà que le réseau 3G est difficile à contacter, alors si le wifi se met en vacances également, ça va être dur.
Suite de la journée avec un reportage exclusif sur l'agriculture dans l'Aude. Levé ce matin dès tôt, Gaby a rempli des bidons avec le Toy, puis il a entamé l'épandage dans ses champs. Pas facile d'alterner la vie de vélivole avec les travaux des champs. Heureusement la météo pourrie d'aujourd'hui limite les scrupules. Et puis on s'intéresse à tout au terrain. Vous saviez vous que la révision d'un tracteur ça se fait toutes les 150 heures ?
Contrairement à beaucoup de tournages qui ont lieu à la Montagne Noire en vue de futures vidéos, cet aprem le but est de tourner des scènes pour une vidéo passée. Le Petit Journal de VVMN, diffusé lors de l'AG de décembre 2013. Hein que quoi ? Mais certaines parties avaient été jouées en direct, et pour le montage final elles manquent. Dont acte, on tourne.
En cuisine, l'Amiral prépare déjà le repas du lendemain. S'il commence si tôt, c'est qu'il faut que la viande marine. Ha ha ha. Pas de bol, c'est la mauvaise viande qui passe entre ses mains en premier. Au revoir le filet mignon de ce soir... L'erreur est vite corrigée, a vraie viande est préparée, et le filet mignon remplacé.
En fin de journée, l'appel de François pour des décollages à 15h a fait long feu. L'apéro peut commencer. Nous accueillons la famille Bacon, habituée de St Crépin, qui est de passage pour quelques jours.
Le repas du soir est composé de salade de lentilles, de purée aux oignons confits et donc filet mignon. De porc, parce qu'on peut aussi trouver du filet mignon de bœuf ou de veau. Et là c'est le moment ou le lecteur s'aperçoit qu'on parle de plus en plus de nourriture et de moins en moins de planeur. Il ne faudrait pas que ça dure.
Demain, le briefing est à... 11h ? Décollages prévus dès que l'eau arrête de tomber, mais on devrait voler demain. Ca va faire du bien.
NDLR : la rédactrice du présent article a décidé de prénommer François l'autre rédacteur, contre sa volonté et pour une raison inconnue. Ne cherchez donc pas trop à comprendre.