Mais bon sang ils font quoi sur ce blog ? C'est pas possible ça fait déjà 2 jours que c'est fini et il n'y a toujours rien. Si ça continue je vais me plaindre et je vais appeler la fédé pour faire fermer cet organe de journalisme parallèle publié dans un club anarchiste.
Non ami lecteur, tu n'as pas été oublié, ne te fâche pas. Et si tu veux appeler la fédé, n'hésite pas son président Bialès était avec nous jusqu'à dimanche matin. Il l'est encore de cœur. Mais en fait, lecteur, je dormais. Il faut un peu de sommeil pour récupérer de cette semaine bien chargée en activités, en émotions, en calories.
La fin donc, j'y viens. Commençons donc par le début.
Aujourd'hui samedi 10 mai, comme dirait la corédactrice du blog, heureusement disparue. Ou plutôt rentrée chez elle ce qui est plus triste. Pour ceux qui sont chez elle. Mais oui tu nous manques. Un peu. Ou en tout cas tu as laissé comme un vide. Enfin un silence. Julie le comblera, t'inquiète.
Ce samedi, c'est fumant. Pas dès le début, mais la brume matinale de 11h se dégage toujours pour laisser place au beau temps. C'est ce que dit le Druide, et ce jour là il a raison. Le briefing du matin (réglé en 10 minutes, d'autres directeurs des vols pourraient s'en inspirer) annonce une mise en piste à 13h30, des décollages à 14h, et une éventuelle épreuve Revel - Dourgne. La chapelle de Dourgne, ou plus officiellement la capellette St Ferréol. Soyons précis.
Dans la foulée d'une semaine avec des décollages pas forcément pressés, on prend le temps de manger. Certains entrent les points dans le GPS, d'autres non. Notons que ceux qui n'entrent pas les points ne sont pas forcément ceux qui connaissent la région mais chacun fait-fait-fait ce qui lui plaît-plaît-plaît.
La mise en piste se fait dans un joyeux désordre. Comme c'est samedi, on laisse un K13 pour l'instruction. L'équipage du NB part donc dans le NC. L'équipage du NC ne partira pas ce jour faute de commandant de bord. Le 2066 et le CLAM sont fidèles à leur poste. Le CK aussi. Le QD est piloté par Jacques, qui n'est pas de Puivert mais on n'est pas à un mélange près.
Les cumulus gonflent bien, l'épreuve est confirmée, ça va swinguer ! Julien et Flo en 2066, Frédo et Pédu en CLAM, prennent le départ rapidement. Ca coince un peu au virage de Revel, mais après ça redevient bon aux alentours du relief. Les premiers tours se font en 40 ou 45 minutes. On se chauffe, on se teste. On regarde les champs. Dans le NC, Henri et Olivier partent un peu plus tard, sur les traces de Franck et Jacques dans le QD. Ensemble et dans rien à Revel, les deux planeurs avancent vers Dourgne. A 700m et dans toujours rien, le NC décide d'avancer quand même vers de beaux champs alors que le QD se sent mieux de retourner maison. Finalement bon choix du NC qui raccroche et tourne. Lentement, certes.
Pendant ce temps, le CK se traîne auprès du lac de St Ferréol, en demandant à la radio quel est la position exacte du point de virage à Dourgne. Touriste.
Les cumulus forcissent, les équipages tournent et on refait le circuit. Le 2066 et le CLAM accélèrent et se rapprochent de la demi-heure. En piste, l'activité VVMN bat son plein avec du K8, du Twin (en solo), de l'école. Bravo à Nico qui fait un beau 2h30 pour son retour en solo après des mois d'absence. Bravo à Flo pour son vol d'une heure alors que tout le monde pensait ranger.
Le CECK profite de la grisaille de fin de journée pour démonter. On les aide, évidemment, et on se renseigne sur les performance de la journée. 28 minutes. Ah ben p... Mieux que les planeurs locaux, et pas ridicule vu que l'ASH a tourné le circuit en 18 minutes. Ca nous fait un beau 76 km/h de moyenne, bien joué pour un touriste. C'est bon pour le classement ça, on verra bien au général.
Aparté sportive avec la suite des barrages du Top 14. Castres va battre Clermont sur son terrain. Ca fait tellement plaisir que même les toulousains esquissent un sourire. Voire un drapeau.
Le coucher de soleil approche et on aimerait bien ranger. Mais Olivier a une passagère qui arrive à 20h30. Il est 19h30, l'apéro est presque servi, l'attente va être longue. Petit vol de retardement pour Chewb et Flo, et enfin la demoiselle arrive. Sans avoir le temps de donner son avis, elle est installée dans le planeur et le coucher de soleil est observé du ciel. Un petit passage à l'apéro en finale et la journée de vol est finie. Reste toute la soirée.
Apéro !!!
Après quelques bières d'échauffement, le punch est servi. Pardon les punchs. Normal et fruits rouges. Classique. Et puis on le droit : demain on ne vole pas.
Et si on ne vole pas, c'est que c'est fini. Et si c'est fini, c'est la remise des prix. Passons la parole aux directeurs des vols qui nous donnes les résultats : 1er et 2e, deux équipages de la Montagne, qui sont loin devant les suivants. Mais 3e, avec une très bonne remontée grâce à la dernière épreuve, le CK de St Crépin monte sur le podium. Equipage de la montagne sans majuscule mais avec panache, il prouve s'il en était besoin que la compétition n'est terminée qu'après la dernière épreuve.
Ce soir nous sommes presque 40, il y a une grosse organisation en cuisine, orchestrée par Julien comme toute la semaine. En salle, l'apéro se termine sur un montage vidéo des meilleurs moments de la semaine par le photographe officiel de la rencontre. Oh cé bo !
L'entrée est servie à l'assiette, parce qu'on est pas chez mémé : œuf mollet en couverture de miettes de jambon sur lit de piperade. Le service est impeccable, le maître d'hôtel désigne un responsable par table et deux pour celle de Puivert parce qu'on ne sait jamais si Gaby a vraiment entendu quand on lui parle.
Attente en vue, il faut faire patienter les convives. C'est parti pour quelques vidéos des archives : la vidéo des vols de St Crépin 2013, le film de St Crépin 2013, et c'est déjà 45 minutes de gagnées, assez pour que le chef rattrape le retard sur le plat. Ca valait le coup d'attendre. Veau au four avec sa sauce dont-j'ai-oublié-la-composition-mais-qui-contient-sûrement-de-la-crème, asperges, champignons, pâtes. Re-miam.
On enchaîne avec du fromage et un dessert dont on se souviendra surtout qu'il était nappé de chocolat. Et pour ceux qui ont trouvé la casserole (en face de Flo, tiens donc...), c'était très nappé.
On ban-zobbe encore quelques participants mais et la soirée passe doucement au bar et en musique. Ca danse un peu, mais juste un peu. Uniquement à deux au début (west coast swing et salsa) puis un peu de bon vieux métal pour profiter de l'absence du DJ habituel.
Les paupières tombent, on passe encore quelques vidéos des archives, puis on va se coucher. Il est 4h du matin et demain il faut ranger.
Aujourd'hui, dimanche 11. Moins fort s'il vous plaît.
Pour faire court, il y a eu des réveils criminels (bipbipbiiiip) dès 8h. Et ce qui est fou c'est que certains étaient déjà levés. Complètement n'imp'. Le trésorier s'essaie à la comptabilité de lendemain de soirée. St Crépin s'en va dans la brume.
Sous caféine et avec un &oeilig;l au moins d'opérationnel, la petite équipe de courageux finit la vaisselle, range les tables et les chaises, rend le hangar à Bernard et le bar à la cantine. Un reste de pâtes, beaucoup de fromage italien, une tomate cerise. On va se rentrer, demain il y a école.
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